2e trimestre de grossesse - Nostalgie !
Tout début du 5e mois de grossesse : trop de chocolat ou bébé ?
Il y a 1 an, je venais de rentrer depuis quelques jours dans mon deuxième trimestre de grossesse. Le nombre de vomissements journaliers diminuaient, les nausées s'atténuaient, je reprenais du poil de la bête, la fatigue se dissipait et je n'avais plus besoin de me balader avec des morceaux de sucre dans mon sac en cas d'hypoglycémie. Je pouvais à nouveau manger à peu près normalement, ce qui n'était pas dommage après mes 4 kilos de perdus (sur un poids de départ de 52 kg, il ne fallait pas que ça dure plus longtemps !). Mes yeux de panda se recoloraient petit à petit et mes proches comprenaient enfin pourquoi ma "pseudo gastro" avait été si longue. L'annonce de la grossesse faite, ils ne m'en voulaient plus d'être restée couchée pendant 3 mois et de ne pas avoir partagé leurs soirées. Ouf !
Il y a un an, bébé mesurait environ 7 cm et pesait entre 14 et 20 grammes ! Quand je pense qu'un an après elle mesure 63 cm et pèse un peu plus de 7 kg... Que la nature est bien faite ! Nous ne savions pas encore que mon petit locataire était en faite une locatrice, nous commencions à imaginer des prénoms. Nous avions posé notre dévolu sur deux prénoms féminins dès le début (Camille en faisait bien entendu partie, mais je ne dévoilerai pas le second, héhé, pas folle la guêpe !), mais nous avions du mal à trouver pour un petit mec.Le hasard faisant bien les choses, l'échographie lente du 5e mois nous a annoncé notre petite grenouille !
23 Mai 2016 - Echo morpho, bébé se cache !
Il y a un an, je commençais enfin à prendre du plaisir à être enceinte. Et quel plaisir...! C'était MER-VEIL-LEUX ! J'ai adoré, j'ai aimé et j'ai été nostalgique de cet "état" de grossesse encore 3 mois après la naissance de ma fille. Mon ventre gonflait tout doucement, en passant par la période où les personnes qui me croisaient se demandaient si j'avais abusé du chocolat ou si j'étais enceinte. Puis les premières petites bulles de champagne qui éclatent ont fait leur apparition au creux de mon ventre, pour laisser place par la suite à de tous petits coups, jusqu'au vrai bon coup de pied dans les côtes (vous savez, celui qu'on attend toutes mais qui fait vraiment mal !). Ma poitrine a gonflé aussi, mais pas outre mesure (ce qui n'était pas pour déplaire à Monsieur !). Mes hormones rendaient ma peau douce et rose, mes cheveux étaient solides et je ne les perdaient pas par poignées comme aujourd'hui, mon humeur et mon moral étaient excellents. Je me sentais belle et j'étais fière. Fière de moi, car j'avais réussi à garder au creux de moi ce petit être qui se développait bien (même si ma volonté n'y était pas pour grand chose) et fière de ma petite puce qui prenait de plus en plus de place et qui avait envahi mon coeur.
Il y a un an, je faisais de mon couple et ma grossesse une priorité. Bien que j'étais tout juste entrain de développer ma nouvelle activité professionnelle, j'arrivais à ne pas me laisser submerger par le stress et à profiter de mon conjoint et de ma crevette. Future papa était attentif, attentionné, curieux de ce qu'il se passait là-bas dedans, mais il n'a jamais empiété sur mon territoire et ne m'a pas volé un seul instant. Il discutait avec mon ventre et lui jouait de la guitare. Je posais sa main où je sentais que notre nenette poussait avec ses fesses, jusqu'à ce qu'il sente lui aussi cette première petite bosse, qui est aussitôt partie pour aller se cacher. Nous profitons autant que possible de ces derniers mois à deux, tout en projetant notre vie à 3.
Il y a un an, je me serrai bien servie une bonne bière en rentrant du boulot. S'il y a un bémol à dire sur cette grossesse, c'est l'alimentation... Comme ça peut paraître long 9 mois, sans saumon fumé, steak saignant, oeuf mollet, saucisson et mousse au chocolat. Comme c'est compliqué au restaurant de trouver un menu sans "aliments interdits" ! Et l'alcool... Un bon verre de rouge, avec un bon morbier... Aïe aïe aïe... L'alcool, je ne le touche toujours pas, allaitement oblige (même si je ne vous cache pas que les fonds de verre d'un bon vin de mon conjoint finisse parfois par satisfaire mon palais). Mais 9 mois de privation alimentaire est tellement rien à côté du bonheur que me procure ma fille en bonne santé aujourd'hui !
A travers cet article je souhaite à toutes les femmes de vivre une grossesse aussi épanouissante que la mienne et je me souhaite par la même occasion, une future grossesse aussi magique que la première (pas prévue dans les 15 prochains jours, je vous rassure !)
Début du 5e mois de grossesse, maman commence à ne plus voir ses pieds !